mardi 29 mai 2012

Je suis parti en voyage

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Quand j’étais encore en France, à la pizzeria de Bergues dans le Nord, une mamie m’a donné une sucette et je l’ai mangée. Après j’ai dormi chez Zélie. Et puis Pili et Mili nous ont amené au début à Bray Dunes. Quand on est arrivés là-bas, on avait oublié mon petit siège pour que je me repose.

Finalement, pour ce premier jour , on est parti très tard et il faisait froid. J’ai mis le manteau que Martin m’avait donné et mon bonnet en polaire marron. A la frontière, j’ai tourné plein de fois , au moins 11 fois, autour du panneau Belgique. Et je suis monté sur mon petit vélo ; j’ai fait 2,64 kms tout seul. Ensuite papa m’a tiré.
Il y avait plein de vent, même du sable qui volait sur la route.

Le deuxième jour en Belgique, le soir on s'est baigné dans une piscine chaude chez Jan et Veerle

samedi 26 mai 2012

Trop cruelle, l'école !

Au bord de l'eau !






A travers champs




Le long des rails !



Ou en live sur les pédales !


Parlez vous suédois ?



Nous, non !

Georges de Göteborg

Assis sur l'asphalte, le nez tourné vers un navire briseur de glaces revenant des pôles, il nous vit passer immuable. Le dernier petit homme de la troupe ne fut point cependant sans l'ignorer. C'est ainsi que par un magnifique dimanche ensoleillé sur le port de Göteborg, notre équipage s'agrandit. Une adoption qui régale Bartimée


Derniers instants danois

Au pays de Nils Holgersson

mardi 22 mai 2012

L'été suédois

L'été  est venu nous surprendre, brutalement bardé de son cortège d' aléas aussi. Un bel orage hier soir après avoir sué sur de belles montées. Petite demie-heure d ´angoisse des enfants s' imaginant déjà fourdroyés. Mais notre super héros a découvert une cabane où nous nous sommes réfugiés. Puis le ciel ayant sonné clémence, un joli feu de bois se fit support de notre repas et merveilleuse source de joie alors qu'enfouïs dans nos duvets, nous admirions les flammes chantonnantes devant lac et sapins. Un réveil tout aussi charmant, déjeuner les pieds au bord de l'eau. Aprés une matinée de grimpette, je me cale à nouveau en bibliothèque. Pause midinale avant de poursuivre notre ruée vers l'est: Dans 3 ou 4 jours devrions atteindre Husqvarna où nous attend une autre famille nombreuse.

lundi 21 mai 2012

Et soudainement apparut une nouvelle saison

25 degrés . Un réveil hot, hot hot sous la tente. De l'inédit. Avons calé les polaires au fond de nos sacoches, savouré une douche fraiche. Du quotidien pour certains, de l'insolite pour nous qui ne frisions guère plus que les 15 degrés depuis 5 semaines. Partons donc ce matin vers le levant le long des lacs suédois. De jeunes filles roucoulent en maillots de bain sur leurs serviettes. Hier les pelouses des parcs pareilles à celles de Central Park, noires de badauds, de jongleurs, de flaneuses familles, de poussins gambadant sur herbes rases ou caressant des yeux, phoques et pingouins échoués dans ces beaux espaces verts en coeur de ville. Göteborg. Terrasses bondées. C est l'été pour quelque temps au moins. A voir si nous nous en plaindrons à grosses gouttes sur nos bicyclettes. Pour l'heure les cieux bleus ravissent nos élans .

mercredi 16 mai 2012

Carnet de chemin Jacob semaines 0 - 1 - 2

Belgique Flandres- Parc des planètes : Jupiter - Avril 2012






Delft - Beestenmarkt - Avril 2012









Habitants de Texel - Avril 2012







Carnet de chemin Anna -semaine 1

Scheveningen (Pays-Bas) - Avril 2012

http://www.youtube.com/watch?v=x5IBqFHYLmI






Danoiseries : entre jaune et gris

dimanche 13 mai 2012

Plat, vous dites !

Pissenlits entre parenthèses, colza au premier plan. Couleurs printanières toujours aux aguets.
Degrés au rabais et vents tournants, avons délaissé notre mer du Nord pour filer vers les entrailles du fief viking. Collines ou bises du littoral, il nous fallut choisir. Au temps pour nos mollets !
Sapins sur doux mamelons (point si doux dès lors qu'il s'agit de les escalader mais ...), magnifiques lignes d'horizon, délicates forêts, lacs dissimulés,  piste empruntant une vieille ligne de chemin de fer, hier, une nuit sous tipi, coin de feu, partage aussi, une belle surprise de fin de journée. Un peu au nord encore et nous tirerons plein est, un bateau, enjamber et la Suède apprivoiser..

lundi 7 mai 2012

Balbutiements danois

Transit en Germanie

Hi, Bye Hollande !

Dans notre pays, en est un arrivé un tout nouveau, avec sans doute plein de choses à nous raconter.
La notre, celle que nous venons de fouler de nos pédales et avons tant apprécié, est riche de pétales de sensations à partager. Il est bien tard ce soir pour que comme je me l'étais promis, je retrace le fil un peu plus linéaire que d'accoutumée, de notre premier duo de semaines néerlandais. Mais cela viendra . Patience ! Pour l'heure, nous balbutions en terre danoise, entre étendues et sapins, entre 5 et 10 °, entre euros et couronnes, entre délicatesses de nos hôtes et quête à venir d'abris forestiers au coeur de la nature. Demain, nous serons vikings au coeur du plus vieux village scandinave.
Le poêle ronronne, enfants et père dorment à l'issue de leurs 72 kms du jour, la plus longue étape de notre parcours, disons que nous fûmes peu, en termes de  concertation, éclairés !

Dernier match de saison


Il est de ces jours un peu épais où se mêlent stress et étrangeté.

De Groningen à Flensburg, l’Allemagne en un jour, avons traversé.

Et quelle épopée ! Trois changements de train, jour d’affluence, week-end, vacances et championnat.

Porter nos mules à pédales au cœur de la foule entre ascenseurs er escaliers.

A la minute, la seconde, voire les portes au ras de nos vestes se fermer.

Demain, c’est fête, sur nos vélos  les petites grimpettes. Retour au grand air et à la liberté, loin des supporters et des trzins encombrés.



DERNIER MATCH DE SAISON



Sautent capsules

Glisse malte le long des gosiers

Packs encartonnés

Beck’s, Kronenbachen, Veltiger, Jever

Red Bull pour les freluquets

Je décrypte les étiquettes

Des cannettes à mes pieds échouées

Prisonnière de la horde

Sauvage un peu,

Rustre beaucoup ;

Subis l’assaut des Frikadelle

Dernier match de saison





De Leer à Bremen

Verdit le wagonnet

Echarpes frangées

Maillots, casquettes, bonnets

Aux couleurs de l’équipe supportée



Fusent les rots

Aisselles dilatées

Gouaillent les voix

Verve haute

Finesse égarée

Cris et beugles de groupies

Dernier match de saison



D’arrêt en arrêt grimpent les échauffés

Sueur de mâle

Relents vinasse

Relents maltasse

Et voguent de bouche en bouche

Fioles en lampées

Haleines : Olé !

Bières et roulis de wagon

Nauséabond

Dernier match de saison



Entrée en gare

Sifflet

Haro sur escaliers

Titubent les éméchés.

Barrage musclé

CRS casqués

Barrières de foire dressées

Deux quais

Deux voies

Dans l’arène souterraine

Se déversent sous le tunnel camps opposés

Et notre fine équipe toute encerclée

Dernier match de saison



Chercher, compter

Six têtes éparpillées

Correspondance à l’arrachée

Train en partance

Belle suée !


vendredi 4 mai 2012

Cieux



Je voudrais, je voudrais

Chopper le ciel dans mes sacoches, ou bien un fil qui derrière s’accroche.

Un cerf-volant en quelque sorte,

Nuages de poche



Je voudrais, je voudrais

M’inoculer à la Vermeer

Ma dose d’arabesques venue des airs



Je voudrais, je voudrais

Encore, souvent

Capturer d’mes mirettes

Ces atmosphères célestes

Qui à chaque heure

Nous font fête



Je voudrais, je voudrais

Embarquer dans mes virées

Toute la magie

D’ ces satanés cieux hollandais

SILENCE EOLE !




On pourrait dire

Au diable Eole, file, file

Rentre bien vite dans ta p’tite fiole



On pourrait dire

Un brin d’silence

Toi l’enragé

Qui depuis trio de journées

Nos pleines faces

Vient laper.



Nos mi-mollets ont résisté

KO, épuisés

Tout a grogné, bien râlé.

Rafales méprisé.



N’empêche que bornes

Avons croqué



Today c’est pluie

Mais à l’abri

Cabane de chaume

Perchés dans nid.



On pourrait dire

Au diable Eole

Mais le vent contraire

Soyons bien clairs

C’est pas fini !

Littoral



Pieds dans la vase

Patauger

Vertes algues  Va nu pieds



Reflets puzzle

Pierres érodées

La mer ronge, roc estampille

Cieux d’un soir

Voir, voir !

QUEEN’s DAY




Jour de fête

Reine honorée

Ai joué ma belle

Lunettes au bec

Staramouche

Pas de croisette

Rien de moins qu’une Afsluitdijk

Parure de mise

Rives exquises

Le dernier mot

Nettement moins beau



Vents contraires et force six,

Ligne droite et traffic

3o kms pour clouer l’bec…

A mes lunettes

Star au dodo

Baisser drapeau !

Infini

Je voudrais que matière ne s'épuise
Matière de l'ailleurs qui grise, grise
Faisceau d'encres mêlées,
Souffles de pensées...
Je voudrais, je voudrais...
-Mère veux-tu ?
-Combien de pas ?
-Trois pas de souris, mon enfant
- Mère veux-tu ?
- Oui, mon enfant, dis-moi...

Je voudrais, je voudrais que titubent au tombeau encore nos interludes, nos rires, nos éclats

Mère veux-tu ?
Oui, petit dix mois
Un de moins peut-être.
Un de plus sans doute
Demain, demain
Ronde la terre
Gigogne encore
Donne, donne...

Contre vents et marées, nos belles immensités