samedi 16 juin 2012

Tirer le cap ou s'arrimer ?

A l’ombre ou au soleil
Cancanaient hier rustines et fredaines

Entonnent aujourd’hui l’infinie ritournelle
A vos pédales moussaillons !

Arqueboutés à nos montures, filons sur languettes de terre fines,
Nos yeux comme le chas d’une aiguille, enfilent mille iles
Tricotant les mailles d’un archipel.
De Värdo à Simskala, de Kumlinge à Snäckö, de Lappo à Bradö,
Bleus et roches, mouettes en criée, seul brâme heurtant le clapotis des eaux.
Dans la maison vieille, d’on ne sait quoi, l’on rêvait
Tournant de nos pieds la manivelle, on s’imagine un brin ancré
Un ilot au pied de l’eau, un sentier parfum de copeaux
Quelques baies ouvertes au ciel, un sauna entouré du seul chant des oiseaux
Mais bientôt l'on sait que les fourmis dans nos mollets danseraient
Et que bien vite reviendrait cette intarissable envie d’explorer !