jeudi 11 avril 2013

Transit

Les murs sont blancs, le carrelage est blanc. Les escalators dessinent un paysage contemporain bien loin de nos hiers. Doha, Qatar, transit. Dans moins de douze heures (à moins de caprices des cieux), ce sera Paris, les bras de notre famille, et puis la Normandie un peu. J'aimerais dire en quelques lignes les neiges de l'Himalaya, les chapelets égrénés entre les doigts des pélerins tibétains autour de la grande stupa de Bodnath, les bouillies d'orge grillée, les nuits glaciales des montagnes, le blanc immaculé des sommets... Mes yeux, à cette heure, picotent. Autour de moi la modernité, les djellabahs, les portables, les bagages des voyageurs ou hommes d'affaires piétinant entre deux vols. Retour vers une autre civilisation. Je prendrai le temps ces jours à venir, je l'espère de narrer ces six semaines népalaises signant la fin de l'odyssée. En attendant puissiez vous lire les images et voyager quelque peu encore à nos côtés.